delicate



la Lune embrasse
les latitudes fluides
de ma mémoire
des papillons électriques
grattent ma peau serrée,
mes seins avalent l’air si sonore
mon souffle s’égoutte sur les cordes
des murs
mes hanches tendues
glissent
sur le grillage humide
des miroirs
déchirant les vertèbres à voiles
d’une amnésie séchée


(adriana baxan, foto christian demare)

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